Infos     Nom : MacMiller    Prénom : Ava Marilyn    Âge : 25 ans    Etat Civil : Célibataire avec un petit coeur tout mou    Profession :Gérante d'une  librairie de seconde-main    Nationalité et origines: Franco-Anglaise    Particularités : Voue un culte à Jackie Chan et Bruce Lee.    Groupe : Knighty Hunter    Espèce : Humaine    Allégeance : Elle ne croit qu'en elle même depuis des années. Et Jackie Chan. Et Bruce Lee.    Avatar et Crédits : Chloé Moretz    Personnalité     Ava est un bout de jeune femme très pétillant. Elle est très dynamique et toujours en mouvement. Elle ne supporte pas rester en place. Elle est très chaleureuse, souriante et drôle. Ava est une jeune femme très optimiste. Elle a toujours des idées folles et peut se montrer parfois fatiguante avec ses bavardages. Elle prône une vie d'amour et rêve de rencontrer enfin son prince charmant. Ava adore s’enfiler des kilos de bonbons acidulés, mange comme quatre et adore faire la fête. Etant considérée comme hyperactive par son entourage, elle passe son temps libre à être bénévole dans des associations pour aider les plus démunis. Ava à le cœur sur la main. Elle a aussi un grand sens de la justice et chaque acte mérite une conséquence. Elle a tendance à ne pas se montrer méfiante mais elle passe un temps dingue à calculer vos gestes et vous analyser. Ava a la particularité d'avoir une mémoire d'éléphant. Tout ce qu'elle lit ou voit, elle le retient. Considérée étant plus jeune comme miss-je-sais-tout elle ne sait pas faite beaucoup d'amis durant son enfance. Autour d'elle, elle a un petit noyau dur de copains de guindaille. La jeune femme n'est pas du genre à garder des amitiés très longtemps. Selon elle, c'est les rencontres qui l'enrichissent car chaque humain est différent. Connaître avant de juger, c'est son adage. Cependant, même si elle est très amicale et sociable, elle n'hésite pas à se montrer sous un jour plus sombre lorsqu'on fait du mal aux gens qui l'entoure. Elle a tendance à plus penser aux autres qu'à elle-même. Curieuse, elle à tendance à se mêler de tout et surtout de ce qui ne la regarde pas. Elle se met râler si elle n'a plus de chocolat dans son frigo. Elle pète un plomb quand elle ne retrouve plus son dvd préféré de Bruce Lee. Elle devient hystérique lorsqu'elle voit un chien car c'est les plus belles bêtes du monde. Elle rêve de nager dans une piscine de Ferrero Rochers, elle adore aller s'entrainer au coucher du soleil dans le parc. Elle ne peut pas commencer une journée sans avoir fait son jogging matinal. Elle rêve de retrouver ses parents et espère les aimer si elle a la chance de les voir à nouveau.

Ava Marilyn Macmiller

   
   

SakiPan - Nina
   Âge : 24 ans
   Pays : Pays de la frite, oué mageule.
   Fréquence de connexion : 4/7
   Inventé ou scénario : Inventé
   Commentaires : J'ai trouvé le forum sur Facebook et même si il m'a fallu du temps pour comprendre baaah je suis    

   

   

Le temps est la seule arme pour guérir certaines blessures

Ou la vengeance. Il suffit juste d'attendre le bon moment.

  1-Ô douce France 

L’hiver était à nos portes lorsque Marilyn vint au monde. Le vent refroidissait les maisons et la brume s’insinuait dans les rues. A cet instant, il fait nuit et le contraste avec la salle d’accouchement aveuglante était dur pour les yeux. A travers la fenêtre, nous pouvons discerner la mère, le père, le médecin et l’infirmière. Nous n’entendons rien mais le spectacle semble terrifiant. Nous nous tenons prêts à saisir toute éventualités, cachés de l’autre côté de la rue. La mère semble souffrir, le corps médical semble désemparé et le père hurle sur eux. Beau tableau chaotique. Marilyn était prête à sortir à tout moment. Il tenait la main de sa femme et lui disais des mots que nous pouvions entendre. Sans doute l’encourageait-il. Elle ferme les yeux et semble être à bout de forces. Et soudain, nous la voyons. Marilyn. L’infirmière l’enveloppe et l’emmène ailleurs. Il pleure, elle hurle, le médecin s’affaire. Nous restons postés là, à attendre. Nous observons pour savoir la suite des évènements. Les minutes qui s’écoulent semblent durer des siècles. Ils s’embrassent. Tout semble bien se passer pour la mère.  L’infirmière revient avec le nourrisson dans ses bras. Elle le tend  à sa mère qui le love contre sa poitrine. Le père est heureux et il serre la main du médecin et prend la dame en blanc dans ses bras. Je vois ma sœur se lécher les lèvres et sourire diaboliquement.  J’attrape son bras, et je dis calmement : « Ce n’est pas le moment ma sœur. Ton heure viendra, je te le promets. »


Les Macmiller s’étaient trouvé un endroit sympathique pour éduquer et voir grandir leur enfant. La maison n’était pas très grande mais tout à fait charmante. Des bacs à fleurs éclatantes décoraient les appuis de fenêtre extérieurs et le lierre parcourait chaque pierre de la demeure. Non loin de Paris, le petit village dans lequel ils avaient élu domicile était parfait pour élever un enfant. De vieilles maisons décoraient les rues, des fontaines en pierre trônaient sur les places, et un parc aidaient les familles à se rencontrer après l’école. Les habitants étaient adorables et le père de Marilyn était certain qu’ils n’auraient pas de problèmes ici. Marilyn, âgée de trois ans, faisait son premier jour de classe. La petite courait dans tous les sens, excitée comme une puce. Sa mère semblait avoir plus de mal à voir sa petite fille devenir grande.  D’un rapide salut de la main, Marylin entra dans la classe et laissa ses parents penauds à l’entrée. Une journée d’aventure s’offrait à elle alors que ses parents allaient s’en doute regarder les photos des premiers pas de leur chère et tendre fille. Leurs retrouvailles à la fin de la journée furent intenses. Marylin, s’était déjà faite remarqué en coupant les cheveux d’une petite fille rousse qui lui avait volé ses bonbons. Chaque jour, ils l’attendaient à quatre heures à la barrière. Ils étaient partagés entre rire ou se fâcher quand l’institutrice expliquait les bêtises de Marilyn. Et puis un jour, ils ne sont plus venus la chercher. Personne ne savait ce qu’il leur était arrivé. Ils avaient disparu laissant la maison dans un bazar indescriptible. Un jeune homme était venu chercher Marilyn et était partit avec elle. Eux non plus, on ne les avait plus jamais revus dans le petit village près de la capitale.

 2- Patriotique Angleterre

Marilyn avait 6 ans lorsqu’elle prit l’avion pour l’Angleterre accompagnée de son oncle. Elle se souvenait vaguement de lui mais son père parlait souvent de son petit frère et c’est comme si elle le connaissait depuis toujours. Lorsqu’il est venu la chercher à l’école, ils ont embarqué dans la voiture et sont partis directement à l’aéroport sans passer par la maison. Marilyn ne pleurait pas, elle n’avait pas peur. Elle savait que quelque chose se passait mais il lui semblait plus sage de se taire et d’attendre avant de poser des questions. Durant le trajet en voiture, personne ne parlait à part le commentateur radio. Son oncle avait l’air grave et semblait contrarié. Ils avaient roulé sans s’arrêter jusqu’à l’entrée de l’aéroport. « Tu veux acheter quelque chose pour le voyage ? A manger, à boire ?"  Lui avait-il demandé en lui donnant un billet. Marilyn s’était alors engouffrée dans une petite superette qui était remplie de touristes.  Du coin de l’œil, l’Oncle l’observait, il ne devait pas la perdre des yeux. Marilyn, se baladait dans les rayons du petit magasin cherchant elle ne savait quoi. Elle passa en caisse avec une barre chocolatée et un petit jus aux fruits. Et puis en quittant le magasin, elle tomba sur un livre avec des chinois guerriers dessus qui semblait fascinant. « J’ai trouvé ça ! » dit-elle en tendant le livre à son Oncle. « C’est un livre autobiographique de Bruce Lee, Marilyn. T’es sûre que tu vas lire ça ? ». La petite blonde acquiesça d’un signe de tête et main dans la main, ils se dirigèrent vers le terminal.

L’appartement était niché au centre de Londres. Marilyn avait sa chambre alors que son Oncle avait le canapé pour lit. Leur domicile était très petit et très sombre. La petite ne se plaisait pas ici. Ses parents lui manquaient déjà et elle n’avait toujours pas eu d’explications. Sa chambre était moche. Les murs étaient ternes et les rideaux semblaient plus là pour décorer que pour occulter la lumière. Elle avait envie de retrouver sa maison. « Quand est-ce qu’on rentre à la maison ? » Son oncle prit un air grave et l’invita à s’assoir. Marilyn sentait qu’elle allait enfin avoir des explications. « Ecoute Lyn, Ton papa… hum… comment dire… travaillait dans la police, ouais c’est ça. » L’enfant ne le croyait pas, car son papa travaillait dans une boutique de chaussures avec sa maman. « Il était comme un agent secret, si tu veux. Personne ne devait savoir son vrai métier, tu comprends ? » Marilyn avait les yeux ronds, son papa était un super-héro ! « Et donc, ton papa traquait des méchants. » « Comme ceux à la télé ? »« Des méchants avec des grandes dents. » Marilyn ne comprenait pas pourquoi son père préférait les méchants avec les grandes dents mais il avait toute l’admiration de sa petite fille en cet instant même. « Sauf, que des méchants le cherchaient car il avait mis en prison quelqu’un de leur famille, et je pense qu’ils ont trouvé ton papa » . La petite plaqua les mains sur sa bouche, effrayée. « Mais ne te tracasse pas, ton papa et ta maman sont super forts. Ils vont s’en sortir » Marilyn, regarda son oncle terrorisée. Elle ne pouvait pas comprendre la réalité des choses mais elle pouvait en comprendre le message principal. «  C’est pour ça qu’on a dû partir ? »« Oui. J’ai promis à tes parents que je serais là pour toi s’il leur arrivait quelque chose. Je suis là pour te protéger. C’est pour ça qu’on ne s’est pas vus beaucoup, pour que les méchants ne puissent pas nous retrouver. »

Marilyn grandit avec l’esprit de ne pas faire de vagues et ne pas se faire remarquer. Sauf qu’avec son tempérament il était difficile pour elle de se laisser faire. Depuis cette discussion sur le canapé avec son Oncle, elle s’est juré qu’un jour, elle retrouvera ses parents et qu’elle irait les sauver. Le livre acheté à l’aéroport devint le premier d’une grande collection. Ses préférés ? Bruce Lee et Jackie Chan sans aucun doute. Dès lors, elle n’hésite pas à apprendre leurs techniques de combat en regardant leurs films et en lisant des bouquins. L’enfant était très intelligente et possédait une mémoire exceptionnelle. Tout ce qu’elle lisait, elle retenait. Elle n’avait pas beaucoup d’amis mais son Oncle lui répétait sans cesse que c’était mieux ainsi.


La voiture sillonne les rues de Londres calmement. Lentement, nous cherchons notre proie. Nos proies. Leur odeur nous a mené jusqu’ici, nous savons qu’ils sont ici. C’est une certitude. « Arrête-toi ! » Ma sœur, vient de me hurler dans les oreilles. C’est elle me dit-elle avec conviction en montrant du doigt une petite fille qui lit seule sur un banc dans la cour de récréation. J’ai du mal à croire que le bébé que nous avions aperçu 10 ans plus tôt était bien elle. « Rappelle-toi, nous devons attendre. Attendre qu’ils soient deux. Que nous sachions où ils se terrent et pas laisser un bordel comme tu as laissé en France ma sœur ! » Elle grommela entre ses dents, je haussais les épaules en coupant le contact. Nous n’avions plus qu’à attendre. « Tu crois que son sang est aussi bon que celui de sa mère ? » Ma sœur me dévoila son sourire éclatant pas encore taché de rouge pour toute réponse.


« Marilyn, dépêche-toi ! »La petite fille pleurait, elle s’empressa de ramasser ses livres. Son oncle lui avait dit que les méchants les avaient trouvés, il fallait filer. Prendre le moins de choses mais les plus importantes. Ils avaient répété ce moment un nombre incalculable de fois mais cette fois-ci, ce n'était pas un exercice. Ils avaient débarqué dans l'appartement alors qu'ils étaient prêts à partir. Marilyn était cachée derrière le fauteuil, les mains plaquées sur les oreilles. Il toquaient à la porte comme des sauvages. L'oncle avait dit à Marylin qu'ils ne pouvaient pas entrer, si ils n'y étaient pas invités. L'enfant s'était retrouvé dans les bras de l'oncle. Alors qu'ils escaladaient l'échelle de secours, son oncle lui dit de fermer les yeux et que si ils étaient séparés, qu'elle devait se cacher dans la foule. Marilyn ne pleurait plus tant elle était terrifiée. L'oncle tenait dans sa main une chaîne en argent. Il se mit à courir en direction de la voiture, avec dans les talons, les deux vampires. Il jeta la petite Marylin et mis les gaz. Ils avaient eu de la chance, elle le sait. Ils roulèrent tellement longtemps, qu'elle fini par s'endormir. Ils allaient en Ecosse.

3-Triste Ecosse

10 années ont passé depuis l'attaque des vampires. A présent Marilyn savait toute l'histoire. Son père était un chasseur de créatures surnaturelles. Le destin tragique de Marilyn était de prendre elle aussi ce chemin, de toute façon, son objectif était de retrouver ses parents. Son Oncle, l'avait formée à toute éventualité dès qu'ils avaient déposé bagages sur le sol irlandais. Un petit cottage loin de toute civilisation faisait à présent office de domicile. Ils avaient même changé de nom pour mieux se protéger. L'oncle avait bien tenu compte de ses erreurs. Marilyn était désormais Ava. Ils n'avaient plus été opportunés par les créatures de la nuit depuis leur dernière nuit à Londres mais, l'oncle savait que c'était le calme avant la tempête. Il poussa Ava à s'entrainer plus, de connaître toutes les techniques qu'elle lisait dans les livres ou qu'elle découvrait à la télévision. Il lui avait aussi enseigné l'art de manier les armes blanches mais elle n'était franchement pas douée. Son truc à elle c'était sans nul doute le corps à corps et ses mains étaient ses plus fatales armes. Elle lui avait même cassé l'épaule une fois. Chaque jour, il était impressionné par son évolution mais il savait qu'elle ne serait jamais prête. On n'est jamais prêts chez les chasseurs. Alors, il lui a donné une arme, une vraie. Le genre d'arme qui vous défonce la poitrine si on vous tire dessus. Et putain, ça elle maîtrisait. Son père avait toujours interdit à l'Oncle de lui apprendre à manier une arme si l'occasion se présentait. Mais Ava n'était pas aussi douée que son père avec les couteaux, c'était son devoir de lui donner les meilleurs atouts possibles pour survivre.

Et puis, le jour de ses 23 ans, il s'est passé une chose horrible. Une chose à laquelle Ava n'a jamais pensé. L'oncle est mort, assassiné. Voilà, fin de l'histoire. C'est tombé comme ça. D'un coup. Elle avait trouvé son corps entourés de médecin sur une route de campagne. Un mauvais présentement l'avait conduite jusque là. Le petit corps de la jeune fille s’affaissa sous son poids. Elle était seule à présent et elle savait ce qu'il l'attendait. Elle a laissé L'Oncle là, dans son sang. Elle devait partir au risque que les créatures de la nuit reviennent. Arrivée chez elle, elle embarqua ses affaires. Et soudain tout changea.


J'essayais de penser à autre chose qu'a mon oncle. Que devais-je faire. Dire que je n'étais pas perdue serait mentir. Je n'arrivais pas à chasser cette scène de sang, de barbarie. Pendant que je cherchais un endroit où aller à bord de ma petite 2 chevaux, le sol se mis à trembler. Les séismes sont rares en Ecosse. Je savais que quelque chose d'anormal était en train de se produire. Mais je continuais à rouler. Sans cesse. Encore et encore. Cherchant une solution. Perdue dans mes pensées, je n'avais pas prêté attention au chaos qui se déroulais sous mes yeux, les voitures filaient à grande vitesse, les gens courraient dans tous les sens. Ils allaient tous dans la même direction : l'île de Skye. Je n'avais rien à perdre. Ma vie serait sans doute plus tranquille là-bas. Peut-être. Mais pour combien de temps ? Mais à présent je n'était plus Marilyn la petite protégée, je devais devenir Ava la chasseuse. Putain, qu'est-ce que ça me foutais les jetons.