Espèce : Démone jusqu'au bout des ongles. Âge : Tu ne pourrais même pas compter jusque là. Mon âge, j'aurais presque pu inventer les nombres ! Mon âge, bon sang, sang, sanglant, tournoiement de paillettes de sang, autour de nous, du monde, de la vie. Je suis née dans ses entrailles, et je mourrais en même temps qu'elle. Présence :
Présent(e)
Sujet: Béhémoth, pour ne pas vous servir. Sam 7 Mai - 19:15
Infos
Nom : L'hôte a le nom de Nay. Prénom : Et s'appelle Shirin. Âge : On lui prête vingt-quatre ans, et (encore) toutes ses dents. Etat Civil : Célibataire. Profession : Etudiante Nationalité et origines: Californienne. Particularités : Démon de la Gourmandise. Groupe : Slaughty Demons Espèce : Démoniaque Allégeance : Lucifer, Léviathan, Amon. Avatar et Crédits : Alycia Debnam Carey (c) Sugar Slaughter
Personnalité
Le sale caractère de Béhémoth, mon dieu, donnez moi n'importe quel défaut et elle l'aura. Manipulatrice, détestable, trop franche pour être agréable, cynique, gourmande, avec une petite tendance pour le mélodrame... Elle aime profiter de la vie, de l'amour, de la mort, l'amore, comment qu'on l'écrit déjà, elle ne sait pas, elle ne sait plus : ne veut pas savoir. Grinçante, elle aime rire, de tout, de rien, d'une vie et d'une mort, elle se repaît de tout ce qu'elle peut se mettre sous la dent. Véritable monstre de désirs, elle ne supportera jamais un "non" de votre part. Elevée par Amon, véritable Dieu de la colère, si Béhémoth sait faire la part des choses, elle aime trop se languir de cette rage pour ne pas se fondre en elle. Gourmande, Béhémoth, gourmande, Shirin, elle est gourmande de tout : de sexe, d'alcool, d'amour, de passion, de haine, de rage, de tous les péchés capitaux qui existent. Effondrée dans une douleur et une tristesse innommable, brisée d'avoir été laissée pour compte par son gentil paternel, B. est jalousie, rancunière, brisée, triste ; n'essayez même pas de faire passer quelqu'un d'autre avant elle, vous risqueriez de le payer cher.
Béhémoth
derrière l'écran
Peluuches - Juliette Âge : 20 ans Pays : France Fréquence de connexion : Tous les jours pour vos beaux yeux Inventé ou scénario : Poste vacant Commentaires : C'est grâce à Dawn, elle est trop belle, jolie et gentille.
Espèce : Démone jusqu'au bout des ongles. Âge : Tu ne pourrais même pas compter jusque là. Mon âge, j'aurais presque pu inventer les nombres ! Mon âge, bon sang, sang, sanglant, tournoiement de paillettes de sang, autour de nous, du monde, de la vie. Je suis née dans ses entrailles, et je mourrais en même temps qu'elle. Présence :
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Sujet: Re: Béhémoth, pour ne pas vous servir. Sam 7 Mai - 19:15
Histoire du Monde
où la naissance de la gourmandise
Caresses divines, envolée de corbeaux noirs et sombres, dont les petits yeux perçants regardent ce que le monde est devenu. Les ailes d’un ange qui se frottent l’une à l’autre, dans le chuintement magnifique de la beauté divine, pureté. Dans les affres de la naissance des âmes, il fallait sept vertus et sept péchés. Quatorze significations, perfections, monstruosités à elles-seules qui peupleraient ce monde. A la tempérance, la colère. A la force, la paresse. A la prudence, l’envie. A la charité, la luxure, à la foi, la gourmandise, à l’espérance l’avarice, à la force, l’orgueil. Quatorze danses macabres dans les méandres de l’univers, se cherchant, s’inclinant parfois l’un devant l’autre, se taquinant parfois, jouant souvent. A ces caractéristiques, les âmes, les désirs, les douleurs d’un démon, d’un ange, le cri des oiseaux qui se répercutait sur Terre, cette Terre que Dieu avait créé à l’image de ses rêves, de ses envies, de ses ambitions. Quatorze mots pour guider une Terre faite de douleurs et de chagrins. Les hommes naquirent dans la douleur, dans la mort et dans la honte, sous un soleil qui se couchait bien trop vite, cherchant à fuir leur regarder inquisiteur. Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Que faisons-nous ? Tant de questions volées à leur cœur, chère à leurs volontés.
Béhémoth et Léviathan naquirent peut-être du doigté parfait de Dieu, peut-être des rêves les plus fous des humains, que leur Père à tous avait eu la mauvaise idée de gâter de pouvoirs plus maléfiques les uns que les autres. Béhémoth et Léviathan, deux dragons, deux mastodontes, deux choses dont on ignorait même jusqu’à leur forme, leur taille, incompréhensibles, qui festoyaient des rêves et des cauchemars, des habitants des villages qui se noyaient dans la luxure et autres « péchés ». Création originelle ils étaient. Légendes babyloniennes ils peuplèrent. A eux deux, monstres marins primordiaux du chaos originel, on leur intentait tout. Le cinquième jour de la création les vit naître, et rien ne les vit mourir.
La conscience de Béhémoth mit si longtemps à naître qu’elle continuait encore à se demander si elle en avait une. Gourmande jusqu’au bout de son âme, la jeune créature fit ses premiers pas sur Terre en s’abreuvant à chaque source de pouvoir, à chaque gorge de sang, à chaque âme chaude qui passait sous ses yeux. Incapable de se contenir, emportée par le chaos, le Ragnarök, par trop d’incompréhension sur sa vicissitude et sa vie, si bas, trop bas, si profondément enfouie qu’elle ne savait plus, elle suçait ses doigts bouillonnant de sang, léchant les plaies du Léviathan qui arpentait cet enfer personnel avec elle, corps contre corps, âme contre âme, pleurs contre pleurs. Ils pleuraient autant qu’ils riaient, éructant des joyaux de sang, ce trop-plein de douleurs, d’amertume et de rancœur, de gourmandise, encore et toujours, de l’envie tout le temps. Béhémoth, comprenant que sa carapace ne flouait plus personne – sous sa forme naturelle plus personne n’osait lui faire confiance -, décida de faire de l’homme son terrain de jeu, son hôte, sa fierté. Elle s’enferma dans les plus belles peaux, dans les plus grands rois, dans les magnifiques princesses cherchant un homme. Elle lacéra de l’intérieur toutes les âmes, toutes les belles personnes, toutes celles qui cherchèrent à lui résister. On ne me résiste pas, grondait-elle, tranchant, lacérant, mangeant, se jetant à corps perdu contre les barreaux de sa cage. Elle sortait ses longues griffes démentes, son âme noire qui ne pouvait que corrompre, et elle se mangeait parfois elle-même, perdant presque la tête, presque bien en ne comprenant pas, ne comprenant pas. Que t’ai-je fait ?! hurlait-elle le soir aux étoiles, cherchant quelque chose, là-haut pour l’entendre, pour lui répondre. Pourquoi m’as-tu créée comme ça, monstre ?! Pourquoi ! Je suis seule ! Au sein du tourbillon de ses tourments, au cœur de ses lamentations morbides, Léviathan, toujours là, déposant une main douce et chaleureuse sur ses épaules. Viens, mon amour. Il t’a créée pour que tu sois avec moi ; que nous soyons deux, à jamais piégés dans ce monde misérable. Mais crois-en-moi, mon amour. Ne te détourne pas de moi. Regarde-moi. Crois-en-moi. Vis pour moi. Déploie tes ailes, deviens la monstrueuse chose qu’il a voulu faire de toi, fais lui donc honneur. Détruis son petit paradis. Détruis tout ce qu’il a fait. C’est Lucifer qui te remerciera. Regarde ce qu’il a fait de son propre fils, B. Regarde, et comprend, apprend, évolue, manifeste-toi. Déchire, lacère, mange, éviscère, strangule. Fais quelque chose de terrible, d’incommensurable, de monstrueux. Et fais encore pire le lendemain. Car je ne veux pas voir un jour sans que ma magnifique Béhémoth ne démontre sa force de caractère, sa gourmandise insatiable. Détruis ses envoyés, détruis ses villes, corromps, encore et toujours. Oublie, oublie, panse tes plaies, ma douce, là, laisse-toi aller, contre moi, juste contre moi, ferme les yeux, et écoute mon cœur d’humain battre. Demain, il pourrira. Seul Léviathan avait les mots pour apaiser la colère de Béhémoth. Elle ferma les yeux, prit les mains de son aimé, du seul qui pouvait réellement la comprendre, la sentir, faire partie d’elle, et elle laissa la mort emporter son hôte. Dors, mon bel amour. Dors.
Béhémoth s’éclipsa quelques temps. Elle s’enfonça dans les fonds marins, refusant quelques temps de prendre place dans un nouveau corps, de voir toute cette déchéance, fatiguée de tous ces artifices, toujours les mêmes. Elle exigeait, et elle obtenait. Il n’y avait rien d’intéressant à cela. Elle laissa son esprit ouvert au monde, ouvert à la vie des Enfers, écoutant parfois le cœur de ses amis démons battre, mais restant toujours dans ses fonds sous-marins, refusant presque de retourner voir Léviathan, de lui avouer qu’elle avait laissé tomber, qu’elle n’y prenait plus goût. Et alors, alors qu’un siècle ou deux étaient passés – quand on était immortel, une journée était poussière et une décennie une nuit. Mustang pépia dans son oreille – Mustang, cette magnifique démone inférieure qui ne comprenait pas plus pourquoi on l’avait appelé Mustang que pourquoi elle m’avait prêté allégeance. Elle pensait peut-être que je pouvais la protéger de certains démons qui lui en avaient après. Pourquoi pas, après tout ? Tout ce qui pouvait changer son quotidien morne était bon à prendre… - B. Réveillez-vous. - Quoi encore ? C’était une conversation télépathique, mais elle pouvait sentir sa colère de là ; Amon n’avait pas été un peu compagnon pour elle, infectant son esprit de cette impatience furibonde dont seul lui avait le secret. - Ce sont les anges, B. Ils sont tombés du ciel. - Vraiment ? Un soupçon d’intérêt. De gourmandise aussi, parce que bon sang, l’âme d’un ange… C’était tout ce qu’il y avait de plus succulent. - Oui. Une nouvelle arrivée, on ne sait pas pourquoi, ils sont nombreux. Une faille temporelle aussi. Une énorme faille temporelle qui a bouleversé l’équilibre de… - Où ça ? - En Ecosse. - Ce pays est ennuyeux. - Il y a des anges là-bas, B. Mustang n’était pas sa suiveuse pour rien : assoiffée de sang, de massacres et de chaos, elle devenait à terme, presque meilleure que la démone de premier ordre. - Où est Amon ? - Il vous a trouvé une hôte. Elle vous plaira je pense. - Tu viens avec nous, n’est-ce pas ? - Tout pour vous plaire.
Béhémoth repartait pour une nouvelle tournée terrestre, encore si emplie de rancœur qu’elle n’avait qu’une envie : briser. En remontant sur Terre, elle se fit une promesse, qui rougeoyait dans son cœur. Ne t’inquiète pas, Léviathan. J’arrive.
humaine et détective privée
Enceinte de l'alpha de la meute
A perdu sa petite sœur avant de partir pour l'île de Skye
Espèce : Humaine Âge : 34 ans Présence :
Présent(e)
Sujet: Re: Béhémoth, pour ne pas vous servir. Sam 7 Mai - 19:36
Le pied d'avoir une démone, bienvenue!
The Rook Maître du jeu
Parchemins : 202 Livres Sterling : 3712 Celui qui sait tout et voit tout
Espèce : Indéfinie Âge : l'âge de Dieu
Sujet: Re: Béhémoth, pour ne pas vous servir. Sam 7 Mai - 20:13
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The first step is the hardest, the rest is adventure !
Félicitation, c'est l'heure de la validation ! Allez prends ton envol !
Par les 7 enfers ! Ce personnage me terrifie et me ravit ! Ta fiche est scandaleusement passionnante et ce personnage ne va certainement rien laisser inchangé. J'ai hâte de voir ça bien que je resterais hors de son chemin si je le peux !